LA RELIGION DU PREMIER ALLIANCE
Service du Culte, Fêtes et Rituels
Allant vers Dieu
Dans l’un des grands textes de référence sur la Loi Noahide, Maimonide (connu sous l’acronyme RAMBAM, Rabbi Moshé Ben Maimon; c. 1135-1204) déclarait dans son «Michné Torah, Hilchot Mélakhim ouMilkhamotéhéme –Les Lois des Rois et leurs Guerres (c-à-d, les lois concernant les dirigeants du peuple d’Israël, sur la terre d’Israël, durant l’ère messianique) –son opinion sur plusieurs points très importants et critiques de Torah. Quelques unes des propositions les plus importantes suivent:
Chapitre Dix – Section Numéro Neuf:
Paragraphe Un:
Un idolâtre (un akkoum, ou quelqu’un qui adore des choses créées, plutôt que, -ou avec- (en plus) du Créateur Un) qui étudie la Torah est susceptible de la peine de mort (aux mains du Ciel, et non par un tribunal terrestre) De telles personnes devraient être impliquées uniquement dans l’étude de leurs Sept Commandements (la Loi Noahide) De même manière, un idolâtre qui se repose, même un jour de semaine, et considérant ce jour comme le Shabbath, est susceptible de la peine de mort. Inutile de dire (il est susceptible de cette peine aux mains du Ciel, pas par un tribunal terrestre) s’il crée une fête (religieuse) pour lui-même.
Paragraphe Deux:
Le principe général gouvernant ces affaires est: ils ne sont pas autorisés à inventer une nouvelle religion ou à créer des commandements pour eux-mêmes, basés sur leurs propres décisions. Ils peuvent devenir, soit, des résidents «vertueux» (ger-tzédek, ger signifiant un résident, un voyageur ou un étranger; les deux mots accolés suggèrent l’idée d’ «étranger vertueux,» un non-Juif qui suit les voies de la vertu de la Torah. Ce terme fait généralement référence aux prosélytes ou convertis au judaïsme) et acceptent tous les (613 commandements de la Torah) statuts sans en ajouter ou en retirer aucun.
Paragraphe Trois:
Si (un idolâtre) étudie la Torah (excepté la Loi Noahide), fait le Shabbath, ou crée une pratique (religieuse), un (tribunal juif) devrait le condamner à une punition corporelle ou autre punition?? et lui signifier qu’il est passible de la peine de mort. Toutefois, il ne sera pas exécuté. (fin de la section Neuf)
Section numéro Dix:
Paragraphe Un: Nous ne devons pas empêcher un Gentil (un Noachide, un ben no’ach) qui désire observer un des commandements de la Torah (commandements=mitzvoth, singulier mitzvah, comme dans «bar mitzvah»: fils du commandement) de la racine signifiant «connecter» ou «connection.» Réaliser une mitzvah, un commandement divin, c’est établir un lien avec HaShem) afin de recevoir un mérite (ou une récompense) pour l’avoir fait, (si) il la réalise comme exigée.
Paragraphe Deux: S’il apporte (un animal) comme offrande à consumer (au Temple reconstitué à Jérusalem) nous devons le recevoir.
Paragraphe Trois: S’il (le Noahide) donne la charité, nous devons l’accepter de lui et la donner au pauvre étranger (l’akkoum, non-juif) (fin de la section Dix)
Les savants ont été perplexes durant des siècles, en lisant ces passages. Nous devons garder à l’esprit ces faits:
1) L’auteur parle de non-juifs ou de non-Israélites vivant sur la terre d’Israël en tant que résidents étrangers, permanents ou de longue durée, durant les temps messianiques (futurs). Lorsque l’auteur parle de akkoum; celui-ci peut avoir
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